Quand vient la nuit

Juillet 1936 : à la suite de la victoire éléctorale du Front populaire en Espagne, une partie de l’armée et la droite espagnole prennent l’initiative d’un pronunciamiento. C’est le début de la guerre d’Espagne.
Les travailleurs d’Espagne vont affronter les armes à la main les forces de la contre-révolution nationale et internationale qui reçoivent l’appui de l’Italie fasciste et de l’Allemagne nazie. Les événements espagnols soulèvent l’enthousiasme des opprimé·es à l’échelle mondiale: ils seront ainsi des dizaines de milliers à se porter volontaires pour combattre au sein des Brigades internationales et dans diverses milices. Les motivations de ces volontaires sont claires : une solidarité conçue à la fois comme identité de destin et devoir d’entraide, l’antifascisme, la lutte contre la misère, la défense des droits démocratiques, le combat pour le pouvoir des travailleur·euses et pour la paix.
On y croise, sous forme de récits historiques, d’analyses historiographiques ou encore d’autobiographies, les parcours étonnants, et souvent dramatiques, des volontaires chinois, japonais, yougoslaves, maghrébins, latino-américains, suédois, afro-américains, belges, suédois, grecs, juifs… Sans oublier, bien entendu, les Italiens, les Allemands et les Autrichiens ayant fui le fascisme et le nazisme.
On y lira la participation des anarchistes et des trotskistes et leur confrontation avec les staliniens, ainsi que celles des femmes, volontaires pour se battre et pourtant trop souvent reléguées à l’arrière.