Trois cerises et une sardine

SUIVI D'AUTRES POÈMES

Collection : « Les archipels du surréalisme »

Auteur-e : Benjamin Péret

Parution : Octobre 1999
Pages : 96
Format : 105 x 170
ISBN : 2-913165-06-0

8,50 €

Présentation

De 1918 ­ il avait à peine vingt ans ­ à sa mort, en 1959, Benjamin Péret n'a pas cessé d'écrire des poèmes. Quarante années de poésie, ce qui, tout particulièrement pour lui, signifie quarante années de liberté, quarante années de révolte.
Cette anthologie, qui se veut, d'une certaine manière, une «Introduction à la lecture de la poésie de Benjamin Péret», est forcément partielle et partiale. Pour la composer, à l'exemple d'André Breton réunissant ses propres textes dans Volière, nous aurions pu choisir un poème par année. Nous avons préféré d'abord donner à lire «Trois cerises et une sardine», poème édité en 1936, avec un dessin d'Yves Tanguy, par Guy Levis-Mano.
Puis nous avons repris le choix effectué la même année par les traducteurs et éditeurs de la première anthologie anglaise de poèmes de Péret, les deux poètes surréalistes David Gascoyne et Humphrey Jennings, ­ même si n'y sont pas représentés deux des recueils majeurs de Péret (Dormir, dormir dans les pierres et Le Grand jeu).
Sous le titre A bunch of carrots, cette anthologie reproduisait des poèmes pour l'essentiel extraits de deux des plus beaux recueils de Péret, De derrière les fagots (1934) et Je ne mange pas de ce pain-là (1936), publiés par l'auteur à Paris sous l'enseigne des Éditions surréalistes.
Cette anthologie est complétée par quelques-uns des textes écrits en hommage à Péret au moment de sa mort en 1959. Pour célébrer le 30e anniversaire de la mort de Péret, ils ont été rassemblés en 1989 par Jean Schuster et publiés par l'Association des amis de Benjamin Péret aux éditions Le Terrain vague ­ Éric Losfeld alors dirigées par Joëlle Losfeld. Le titre de cette plaquette, Benjamin, l'impossible 1899-1959-1989, est emprunté à Paul Éluard : «[…] seulement il y avait Benjamin l'Impossible et cet Impossible Péret s'était mis en tête de n'y être pour personne.»

Vingt-trois poèmes de Benjamin Péret. Deux avant-propos de Paul Éluard et André Breton. Onze textes d'Alain Jouffroy, Radovan Ivsic, Marcel Fourrier, Gérard Legrand, Jacques Audiberti, Jean-Louis Bédouin, Robert Benayoun, Maurice Nadeau, André Pieyre de Mandiargues, Jean-Jacques Lebel, Julien Gracq.

Caractéristiques

 

 

 

Commentaires

Préface de Dominique Rabourdin et Richard Walter.
Illustration de Jean-Claude Silbermann.