L’eau c’est la vie. On le sait depuis toujours. Ce qu’on découvre chaque jour un peu plus c’est combien est fragile cette si précieuse ressource. Le dossier de ce numéro lui est consacré. Avec des questions en cascade.
Pourquoi et comment combattre la mainmise sur ce « marché » des groupes capitalistes, tels Suez et Veolia? Quelles leçons des mobilisations en ce domaine ? Ici, à Paris, en Ile-de-France. Mais aussi, car l’enjeu est mondial, au Chili et en Bolivie… Un objectif: l’eau, un bien commun ! Réflexion avec Christian Laval sur cette notion décisive, mais qui ne coule pas de source.
Puisque l’agriculture et l’industrie sont grandes consommatrices de la ressource, on écoute ce que dit sur le sujet la Confédération paysanne, et également les syndicalistes CGT de l’entreprise STMicrolectronics de Grenoble.
Manuel Sacristán fut un pionnier de l’écologie politique et travailla à l’intégration de celle-ci dans le marxisme. Très connu en Espagne, injustement il l’est moins en France. Dans un long texte traduit de son article publié dans la revue numérique Mientra tantos, Joaquim Sempere répare cette injustice en nous présentant un riche portrait de Sacristán, sa vie, sa pensée et son œuvre.
Dans ce même numéro, un sujet de société dont il faut connaître les importants enjeux : l’enseignement supérieur privé, à but lucratif (sic).
Le livre La meute. Enquête sur La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon, beau succès de librairie, suscite remous et aussi des débats intéressants. Deux articles pour prendre part à ces échanges.